Les albums des Vivian Girls sont excellents.
Les Vivian Girls sont un groupe important pour moi, pas de doute là-dessus. Plongé en plein dans ma période lo-fi , je suis tombé sur le premier album Vivian Girls comme par un camé sur son dernier bout de crack. Leur album de garage sale et fiévreux m'a obsédé pendant un bon moment, et c'est avec délectation que j'ai pu les observer faire évoluer peu à peu leur sonorité. En passant par un Everything Goes Wrong magistral, les Vivian Girls ont choisi d'éclaircir peu à peu leur guitare pour sortir l'année dernière un Share the Joy qui fut reçu de façon plutôt mitigée (et par un gros "panning" de la bible pitchfork). Pour ma part, l'album était un (relatif) succès. Les Vivian Girls étaient parvenues à montrer qu'elles étaient capables de faire évoluer leur esthétique générale, tout en produisant des mélodies pop entraînantes qui fonctionnent. Pour d'autres, elles avaient vendues leur authenticité pour faire un album abordable.
Les Vivian Girls sont un groupe important pour moi, pas de doute là-dessus. Plongé en plein dans ma période lo-fi , je suis tombé sur le premier album Vivian Girls comme par un camé sur son dernier bout de crack. Leur album de garage sale et fiévreux m'a obsédé pendant un bon moment, et c'est avec délectation que j'ai pu les observer faire évoluer peu à peu leur sonorité. En passant par un Everything Goes Wrong magistral, les Vivian Girls ont choisi d'éclaircir peu à peu leur guitare pour sortir l'année dernière un Share the Joy qui fut reçu de façon plutôt mitigée (et par un gros "panning" de la bible pitchfork). Pour ma part, l'album était un (relatif) succès. Les Vivian Girls étaient parvenues à montrer qu'elles étaient capables de faire évoluer leur esthétique générale, tout en produisant des mélodies pop entraînantes qui fonctionnent. Pour d'autres, elles avaient vendues leur authenticité pour faire un album abordable.
En parallèle au Vivian Girls, les deux frontwomen se sont alors lancées dans des projets solos. Alors que Cassie Ramone se replongeait dans le garage avec The Babies, Katy Goodman (ou Kickball Katy) choisissait une approche plus pop avec La Sera tout en codant et publiant un jeu vidéo sur son site internet. Il est clair que j'aime donc beaucoup ces filles et que je trouve plutôt injuste de les voir comparée à des groupes comme Best Coast ou les Dum Dum Girls alors que leur plus gros point commun consiste à avoir des seins et d'aimer la distorsion sur leurs guitares.
Mais, mourir, c'est bien ou pas ?
L'album de Katy Goodman fera très certainement plaisir à ceux qui minimisent les possibilités musicales des Vivian Girls. Même si l'album n'est pas foncièrement mauvais, c'est parce qu'il laisse planer des mélodies un peu trop berçantes que l'on se laisse très rapidement irriter tout au long de l'album. Même si Goodman est attachée à cette esthétique lancinante et détachée qui parvient souvent à devenir peu à peu entêtante et obsédante, la frontière entre la paresse et la nonchalance commence à se faire de plus en plus mince. Même en étant un fanboy des chansons et les projets parallèles des Vivian Girls, le premier album de La Sera m'avait fait la même impression. De l'indie pop qui se fait trop inoffensive et téléphonée.
L'album déraille dès la première chanson. Avec "Love That Gone", le moment est déjà perdu. L'arrangement fonctionne mal et la répétition se fait assez irritante même si Goodman joue dans un répertoire assumé cheesy-niais post-ironique qui avait fait sa réussite sur "Take It As It Comes". Mais la saine frustration que l'on avait pu ressentir autrefois derrière les yeux éteints de Kickball Katy s'évanouit au fur et à mesure de l'album. Après deux morceaux qui tentent, avec plus ou moins de succès, de ramasser les morceaux, on enchaîne avec "Break My Heart". Malgré un couplet très réussi, la chanson se casse la gueule dès le refrain, avec une mélodie de voix encore une fois franchement redondante. Et l'album continue de se perdre dans l’abysse de la platitude. Katy Goodman nous livre alors son cadavre sur un plateau, comme un gigantesque "je suis trop vieille pour ces conneries", Sees The Light est un testament. Et alors que Goodman avait pu nous pousser autrefois facilement au suicide, elle devient un négociateur maladroit, qui nous indique que, finalement, la vie ne vaut peut-être même pas que l'on prenne la peine d'y mettre fin.
Bon ok, cette critique devient un peu #dark, mais c'est juste que j'essaie de comprendre ce qu'elle veut me dire avec cette album. J'veux dire, vraiment Katy ? Tu veux voir la lumière ? C'est parce que t'en as marre qu'on te décrive toujours comme une meuf canon déprimée ? Peut-être que la dépression ultime, c'est la rédemption ratée tu ne crois pas ? Mais peut-être que la véritable tristesse, c'est la joie feinte et que c'est à moi de voir la lumière. Mais je n'ai pas la réponse à mes questions dans tes chansons Katy. Réponds-moi. Appelle-moi. S'il-te-plaît. J'aimerais comprendre.
De toute façon moi je m'en fous, je préfère Cassie. Elle au moins, elle est plus directe.
:'( :'( :'( :'( :'( |
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